Alexandre Pombo-Mendes (English/Français)

ALEXANDRE POMBO-MENDES

interviewed by Opie Boero Imwinkelried
translation by Manon Barbaroux

Alexandre Pombo-Mendes is a performer and actor pursuing a Master’s at the French university Paris 8, an institution with a strong tradition in the experimental performing arts as well as in being the French thinktank for groundbreaking philosophical thought including thinkers such as Michel Foucault. Alexandre Pombo-Mendes specializes in playwright Copi.  Pombo-Mendes pushes the boundaries by offering improvisational and space-based performances of Copi’s plays.  He excels in adapting his body to rich and challenging spaces, a skill to be further explored and brought to the forefront in the performing arts.  Pombo-Mendes refuses to be confronted to a performing space unless it is before the very few minutes his performance begins.  Two floors and over 1,500 square meters were to be discovered by the artist in his hour-long performance as he incorporated every single bit of the architecture and every expression of the public into his performance of alertness.  Alexandre Pombo-Mendes performed Le Frigo by Copi at Dimanche Rouge in July 2011 at a recently opened venue called the Noo-Tek.

Alexandre Pombo-Mendes est performer et acteur; il poursuit ses études en Master à l’Université Paris 8 en France, une institution réputée pour ses formations en arts performatifs et expérimentaux, mais également pour être le leader français des pensées contemporaines révolutionnaires déconstruisant les fondations philosophiques traditionnelles, tout en incluant des penseurs comme Michel Foucault. 
Alexandre Pombo-Mendes se spécialise dans l’écriture du dramaturge Copi. 
Pombo-Mendes repousse les frontières au travers de performances improvisées in situ à partir des pièces de Copi. Il a cette faculté de savoir adapter son corps à des espaces complexes et stimulants, une capacité qui mériterait d’être davantage explorée et mise au premier rang dans le monde de la performance. 
Pombo-Mendes refuse d’être confronté à un espace perfomatif à l’avance, hormis les quelques minutes qui précèdent sa performance.
Ainsi, 2 étages et plus de 1500 m² ont dû être découverts par l’artiste durant sa performance d’une heure durant, en s’impregnant de chaque centimètre d’architecture et réagissant à chacune des réactions du public pour ensuite l’inclure dans sa performance.
Alexandre Pombo-Mendes a performé Le Frigo de Copi durant le Dimanche Rouge de Juin 2011 dans un lieu qui vient d’ouvrir ses portes: la Noo Tek.

Opie Boero Imwinkelried

“My performance art shows are the materialization of my thoughts in real life, because art is as real as life is.”

“Ce que je fais en performance est la concrétisation de ma pensée dans la vie réelle; l’art est aussi réel que la vie.”

Alexandre Pombo-Mendes

Opie Boero Imwinkelried: Hello, Alexandre. I would like to talk about your career and your recent performance “Ménageons Copi” at Dimanche Rouge.

Opie Boero Imwinkelried: Bonjour Alexandre. Je voudrais que vous nous parliez un peu de votre carrière et de votre récente performance, Ménageons Copi, que vous avez  faite lors du Dimanche Rouge.

Alexandre Pombo-Mendes:  Hello Opie. First of all I’d like to thank you for your invitation participate from this big human and artistic adventure–Dimanche Rouge. As for my “career”– which sounds like a big word to me–I started by playing theatre. I studied at two conservatoires, first in the city of Hyères and then in Nice, where I spent four years.  In 2010,  I obtained my “Theater Studies” diploma. I also obtained a university degree in “Theatre Studies” from the University of Nice. At this institution,  I discovered the importance of theory to carry out a deeper practice and get at the heart of the issues. Today, I am enrolled in a Master’s program going for a Performing  Arts degree at the University Paris 8 . As a professional, I performed an array of different genres, including classical perfomances, clowns show, and shows for children.  For my performance art show “Ménagons Copi!”, I started a year ago, at the conservatory of Nice. I performed “Ménagons Copi!” as my final project in spite of my teachers who were not into performance art. Then, I decided to use this performance for my dissertation at Paris 8, and to perform it at several festivals to further experiment with it.

Alexandre Pombo-Mendes:  Bonjour Opie. Tout d’abord un grand merci pour cette invitation à participer à cette aventure artistique et humaine qu’est le Dimanche Rouge. Pour ce qui est de ma “carrière”, qui me parait être un bien grand mot, j’ai débuté par le théâtre. J’ai suivi une formation dans deux conservatoires, à Hyères puis Nice, où j’ai passé en tout 4 ans, et l’an dernier j’ai obtenu mon diplôme d’études théâtrales. En même temps, j’ai passé une licence en études théâtrales à l’université de Nice. C’est là que j’ai découvert le réel intérêt de la théorie pour une pratique plus profonde et plus au coeur des réelles problématiques. Puis me voilà en Master Arts de la scène à Paris 8. En tant que professionnel, j’ai joué dans divers spectacles: des numéros de clowns, spectacles pour enfants, spectacles classiques, contemporains, théâtre forum… Pour ma performance “Ménageons Copi!”, j’ai commencé il y a un peu plus d’un an, au Conservatoire de Nice. Je l’ai présentée lors de mon audition finale, contre l’avis de mes professeurs, qui ne comprenaient pas la performance. Puis, j’ai décidé d’en faire mon sujet de mémoire à l’université Paris 8, et de la présenter à divers festivals pour l’expérimenter.

OI: You are a student at the Universite Paris 8, the University of Paris in Saint Denis, an institution with a strong political tradition. Why Paris 8? Why theater?. Why Paris

OI: Vous êtes étudiant à l’Université de Paris 8, à Saint Denis, une institution avec une forte tradition politique. Pourquoi Paris 8? Pourquoi en Etudes Théâtrales?

APM: Indeed, I’ve chosen the University Paris 8 for its history and for what it represents. At first, it was an experimental center–and I guess it still is–at least in the performing arts anyway. This is a place where you feel like people care about you, they listen to you, and they are respectful of artistic freedom. Each professor has a particular artistic universe, that they help you discover with passion, and professors are really immersed in the world of contemporary arts. I’ve chosen the concentration in “Performing Arts: Theatre” because I just had my university degree in Theatre, and even though I ‘m less into theatre and more into performance art because I’m fed up with all that psychology, I like theatre only applied to performance art.

APM: Oui, j’ai effectivement choisi cette université pour son histoire et ce qu’elle représente. Au départ, c’était un centre d’expérimentation, et je crois qu’elle l’est toujours, en tout cas en arts de la scène. C’est vraiment un endroit où l’on se sent écouté, aidé, poussé et où la liberté artistique de chacun est respectée. Chacun des professeurs a un univers très particulier, qu’il enseigne avec passion, et ils sont vraiment ancrés dans la réalité contemporaine de l’art. J’ai choisi la spécialité “arts de la scène: théâtre” car je viens d’une licence théâtre, et que, bien que je m’en sois éloigné, à cause d’un ras le bol de trop de psychologie, j’aime la théâtralité dans la performance.

OI: Do you have a practice, a discipline when you prepare for a performance? Do you have a daily routine?

OI: Avez-vous recours à une certaine pratique, une discipline quand vous préparez une performance? Vous imposez-vous un travail quotidien?

APM: When I’m getting ready for a show, I make sure that everything’s clear so that my thoughts can be fully brought to action. Most of all, I set out to translate my thoughts into the space and time given to me to perform. I mean I don’t rehearse or prepare something in particular. All the rehearsal stays in my mind, with my theoretical approach and convictions. The rest is made instinctively, sharing with the audience sensations and desires live.

APM: Quand je prépare une performance, je veille à ce que tout soit clair pour que ma pensée soit totalement mise en espace. Je m’attache particulièrement à traduire ma pensée dans l’espace-temps qui m’est donné. C’est à dire que je ne répète pas, que je ne prépare rien en pratique. Toute la préparation se fait dans la tête, avec des positions de principe, des convictions. Le reste n’est qu’instinct, partage avec le public, sensations et désirs en direct.

OI: Do you think about yourself as being a man or a woman when you perform? And in real life?

APM: I don’t think in those terms. I’m against those sort of categories such as men-women. Those are, for me, only social constructions. Especially in France, where you have to belong to only one of those categories. When I perform, I mainly think about the body, its possibilities, its limits, and what it can generate. I’m for the oxymorons and the encounter of opposite terms because one thing and its contrary are more linked than we may think. Paradoxes do not exist because the world is not binary but a multiple.

My performance art shows are the materialization of my thoughts in real life, because art is as real as life is.

APM: Je ne réfléchis pas en ces termes. Je suis contre ces catégories homme-femme. Pour moi, ce ne sont que des constructions sociales. Et c’est vrai surtout en France, où on nous impose d’entrer dans une seule case. Lors de mes performances, je pense surtout au corps, à ses possibilités, ses limites, ce qu’il peut engendrer. Je suis pour les oxymores, la rencontre des contraires, puisqu’une chose et son contraire sont beaucoup plus liées qu’on ne le croit. Les paradoxes n’existent pas puisque le monde n’est pas binaire, mais multiple. Ce que je fais en performance est la concrétisation de ma pensée dans la vie réelle; l’art est aussi réel que la vie.

Performance expérimentale et poétique d’après “L’Homosexuel ou la difficulté de s’exprimer” de Copi, Alexandre Pombo Mendes et Mathilde Noor, Dimanche Rouge #6, July 17, 2011, Noo-Tek

OI: Recently, you performed “Ménageons Copi,” based on Le Frigo by Copi, at the experimental performance event Dimanche Rouge, held at a large venue called Noo-Tek. The Noo-Tek, a 1,200 square-meter iron foundry converted into an art gallery, is a space inscribed with a multiplicity of discourses to establish a dialog with, and not, as some other venues, a sanitized tabula rasa. Purposely, you decided not to visit the space beforehand, but to let it surprise you on the very day of the performance. The dialog you established with the space was frankly amazing–all improvised! Could you tell us about that experience?

OI: Vous avez récemment performé “Ménageons Copi,” basé sur Le Frigo de Copi, à l’occasion de l’événement performatif Dimanche Rouge, qui se tenait dans un immense lieu appelé la Noo-Tek. La Noo-Tek, une ex fonderie de 1200 mètres carrés de fer convertie en une galerie d’art, est un espace avec lequel un dialogue peut s’établir – ou pas d’ailleurs – tout comme avec d’autres lieux: une sorte de tabula rasa aseptisée.  Vous avez décidé de ne pas visiter l’espace à l’avance, exprès, pour le laisser vous étonner le jour même de la performance. Le dialogue que vous avez établi avec l’espace était franchement étonnant – entièrement improvisé! Pourriez-vous nous parler de cette expérience ?

APM: That’s right I purposely decided not to visit the space beforehand. To do performance art is not to do dramatic art . I didn’t want to lie about the discovering of the place. I wanted to discover the place before the audience, so that he have illusion but the real discovering actually, in its gist, in its birth. Only the permanent endangering of the performing artist and also his vulnerability can create this tension. The performing artist cannot try to take away the spectator to another space, but he tends to visit multiples spaces of imagination, poetry, freedom inside one and only space. The Noo-Tek has its own history (because it’s a former foundry), piece of art in situ, visual (paintings) or older (performances before mine). All those energies can change the place, and that’s what I’m trying to explore. The space-time, compared to the body, is already dramas themselves.

APM: C’est vrai que je n’ai pas voulu visiter le lieu avant. Faire de la performance, ce n’est pas faire du théâtre. Je ne voulais pas mentir sur la découverte de ce lieu. Je désirais découvrir l’espace avec le public, afin qu’il ne voit pas l’illusion de la découverte mais la découverte en elle-même, dans son essence, dans sa naissance. L’expérimentation est un partage, une tension réelle du côté du performer et aussi du public. Seule la mise en danger constante du performer, sa vulnérabilité, peut créer cette tension. Le performer ne cherche pas à transporter le spectateur dans un autre espace, mais plutôt à visiter les multiples espaces possibles d’imagination, de poésie, de liberté à l’intérieur d’un seul espace. La Noo-Tek est chargée de sa propre histoire (puisque c’est une ex fonderie), et des oeuvres présentes, qu’elles soient visuelles (peintures) ou passées (performances avant moi). Toutes ces énergies changent le lieu, et c’est tous ces éléments que je m’attache à explorer. L’espace et le temps, confontés aux corps, sont déjà des drames en eux-mêmes.

OI:  Le Frigo is usually played only by one actor, just as Copi did himself. Why have you decided to play with Manon Barbaroux?

OI: Le Frigo est habituellement joué par un seul et même acteur, tout comme Copi l’avait fait d’ailleurs. Pourquoi avoir décidé de jouer avec Manon Barbaroux?

APM: Yes, and I also performed it by myself. But at the Noo-tek, I added the car and with all the possibilities it got, I wanted to put relieve on the attraction/repulsion between the fridge and the transvestite. I asked Manon to come and join me for the performance so that I could personify this feeling, give a part of theatre in it, but without saying if the “character” is a taurus, a man, is speechless, is striking, is real or not, if I can see it or not, or if we escape or look for each other…

APM: Oui, et il m’est arrivé de le jouer seul. Mais ici, avec l’introduction de la voiture dans l’espace, et ce qu’elle dégage avec elle comme possibles, je voulais mettre en évidence la répulsion/attirance constante entre le frigo et le travesti. En demandant à Manon de rejoindre cette performance, je voulais personnifier cette sensation, apporter une certaine théâtralité, sans pour autant révéler si ce “personnage” à la fois taureau, femme, homme, muet, criant, est réel ou imaginaire, si je le vois ou pas, si on se fuit ou on se cherche…

Alexandre Pombo Mendes and Mathilde Noor, Portrait by Thomas Smith for Dimanche Rouge #6, July 17, 2011, Noo-Tek

OI:  Copi belonged to the Revolutionary Front of Homosexual Action (Front homosexuel d’action révolutionnaire, FHAR). Are you familiar with this French movement from the 70s? What are your thoughts about it?

OI: Copi appartenait au Front Homosexuel d’Action Révolutionnaire. Etes-vous familier avec ce mouvement français des années 70? Quelles sont vos positions par rapport à cela?

APM: Yes, I’ve read few articles on that movement during my researches, and I am an admirer. Society has evolved since then, but it stills hetero-centered and bourgeois: this notion can be observed in the politics, work, and even in Art fields. The white hetero men stereotype still is above everything. The problem is: not many people realize that it’s constructions, codes, aliening arbitrary conventions.

APM: Oui, j’ai lu quelques articles sur ce mouvement lors de mes recherches et je suis très admiratif. La société a quelque peu évolué depuis, mais elle est encore hétéro-centrée et bourgeoise, ce qui se retrouve dans tous les domaines, que ce soit la politique, le travail, ou même souvent dans l’art. Le modèle de l’homme blanc, hétéro et riche est toujours placé au-dessus de tout. Et le problème, c’est que très peu de personnes se rendent compte qu’il s’agit là de constructions, de codes, de conventions arbitraires, aliénantes.

OI: You point out that this performance is inspired by Derrida’s work. Could you briefly explain?

OI: Vous indiquez que cette performance est inspirée du travail du philosophe Derrida. Pouvez-vous l’expliquer brièvement?

APM: Indeed, Derrida invented the concept of “deconstruction” in the language. Unlike Saussure who thinks that a word must refer to an image, Derrida says that a word refers to many thoughts, images, and concepts. Language is not just a communicational tool but something more for the ideology, the poetry, and the exploration. And what Derrida does with language, I do it in Art.

APM: Justement, Derrida a inventé le concept de “déconstruction” dans le langage. Contrairement à Saussure pour qui un mot renvoie à une image, pour Derrida, un mot renvoie à une multitude de pensées, d’images, de concepts. Le langage n’est pas juste un outil communicationnel mais bien une matière de plus pour la pensée, la poésie, l’exploration. Et ce que Derrida applique au langage, je m’attache à le faire en Art.

OI: You are interested in Gender Studies. Have you been introduced to the thought of Luce Irigaray in any of the classes you have taken? Which authors in the field of Gender Studies have influenced you the most?

OI: Vous êtes intéressé par les Etudes de Genres. Avez-vous vu, lors de vos cours, la pensée de Luce Irigaray? Quels auteurs spécialistes des Etudes de Genres vous ont le plus influencé?

APM: No, I didn’t have the chance to see his work. I’m looking into Marie Hélène Bourcier’s & Judith Butler’s works.

APM: Non, je n’ai pas encore pu voir son travail. Je me penche actuellement sur Marie Hélène Bourcier et Judith Butler.

OI: Where do you see yourself in five years?

OI: Où vous voyez-vous dans cinq ans?

APM: Within five years, I wish I’ll be done with my PhD, be teaching performance art in university and keep on working on my experimentations.

APM: Dans cinq ans, j’espère avoir fini mon doctorat, enseigner l’art de la performance à l’université et continuer mes expérimentations.

OI:  Which websites could be helpful for artists to build a professional network and promote their work?

OI: Quels sites Internet pourraient aider les artistes à se construire un réseau et à promouvoir leur travail?

APM: I just registered on Contemporary Performance Network, which seems to be a good art platform as it is clear, detailed, and modern. But I have to admit that I’m not very good at all those computer things!

APM: Je viens de m’inscrire sur Contemporary Performance Network , qui me parait être une bonne plate-forme artistique car elle est claire, détaillée, et moderne. Mais je vous avoue que je ne suis pas doué pour l’informatique!

OI: What advice would you give to someone interested in pursuing studies in performance art?

OI: Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui voudrait poursuivre des études en Performance Art?

APM: I’d tell him to keep chasing up, digging, with written and audio documents, going to see shows, performances, visit museums, to resume: keep on enriching. But I’d also tell him to listen to his body, impulses, his needs, because performance is art in truth, reality, of the inside and emergency. If this person is in France, I’d definitely tell him to go to Paris 8 University!

APM: Je lui conseillerais de chercher, creuser, au travers de documents écrits, audios, d’aller voir des spectacles, des performances, de visiter les musées, bref de s’enrichir. Mais aussi d’écouter son corps, ses impulsions, ses nécessités, car la performance est un art de la vérité, de la réalité, de l’intérieur et de l’urgence. S’il est en France, je lui dirais d’aller évidemment à l’université de Paris 8!

OI: Where are you performing next? Where can we see your work?

OI: Où allez-vous “performer” la prochaine fois? Où peut-on voir votre travail?

APM: For now, I didn’t set dates. In 2010 and 2011, I had the chance to play it few times, but I’m always willing to play it in other places. And I’m currently working on another performance, with another text from Copi, I’ll definitely let you know!

APM: Pour le moment, je n’ai pas de dates de prévues. En 2010 et 2011, j’ai pû l’explorer une dizaine de fois, mais je suis toujours ouvert à d’autres lieux. De plus, je travaille actuellement sur une autre performance, avec un autre texte de Copi, dont je vous tiendrai informé!

OI: How can we contact you?

OI: Comment peut-on vous contacter?

APM: You can reach me either by phone +33 (6) 61 06 92 01 or by e-mail alexandrepombo@live.fr

APM: Vous pouvez me contacter par téléphone au 06 61 06 92 01 ou par mail à alexandrepombo@live.fr

OI: Is there something you would like to add?

OI:  Avez-vous quelque chose à ajouter?
APM: I don’t exist!

APM: Je n’existe pas!

OI: And, the very last question–have you ever fallen in love with a rat [smile]?

OI:  Et – ultime question – êtes-vous déjà tombé amoureux d’un rat (rires)?

APM: No, I’ve never fallen in love with a rat, but recently with a very philosophical fish with a fat brain!

APM: Non, je ne suis jamais tombé amoureux d’un rat, mais récemment d’un poisson très philosophe avec un gros cerveau!

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